Les Remparts balaient les Olympiques et accèdent à la finale de la LHJMQ

Les Remparts de Québec célèbrent leur victoire en quatre matchs face aux Olympiques de Gatineau.
Photo : Dominic Charette / Olympiques de Gatineau
Prenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Face à l’élimination, les Olympiques de Gatineau avaient promis qu’ils ne seraient pas une proie facile et n’abandonneraient pas face aux Remparts de Québec. Ils ont tenu promesse et lutté jusqu’à la fin, mais ont finalement dû s'avouer vaincus 3-1, mercredi soir au Centre Slush Puppie.
Les Remparts balaient donc leur série face à leurs adversaires de l’Outaouais, qui n’avaient jamais perdu quatre matchs de suite cette saison.
C’est ce qui rend ça vraiment tough, on croyait en notre groupe. C’est un groupe spécial et proche, c’est très difficile
, a dit le défenseur Tristan Luneau, les yeux rougis après la rencontre.
Les Olympiques avaient commencé le match en lion, alors qu'Alexis Gendron a fait bouger les cordages sur le premier tir avant la dixième seconde de jeu. Justin Robidas a ramené tout le monde à la case départ à 7:38 en battant Francesco Lapenna d’un tir vif au-dessus de son épaule gauche.

Les Olympiques célèbrent le premier but du match marqué après moins de dix secondes de jeu.
Photo : Dominic Charette / Olympiques de Gatineau
La suite a appartenu au gardien William Rousseau, encore lui, qui a fait 30 arrêts, dont plusieurs à des moments clé de la rencontre pour mériter la première étoile. Charle Truchon a marqué le but gagnant en troisième période et Vsevolod Komarov a complété la marque dans un filet désert.

Le gardien des Remparts, William Rousseau, arrête un tir de pénalité accordé à Cam MacDonald en 2e période.
Photo : Dominic Charette / Olympiques de Gatineau
On a été en contrôle du début à la fin même s’ils ont marqué dans les premiers instants du match
, a analysé l’entraîneur des Remparts Patrick Roy. On n’a pas bronché. La résilience de ce groupe me rend fier comme entraîneur et mon gardien a été fumant du début à la fin, il joue du très beau hockey pour nous.

Justin Robidas a égalisé la marque sur ce tir alors que la rondelle a effleuré l'épaule gauche de Francesco Lapenna.
Photo : Radio-Canada / Mathieu Deroy
Il faut leur donner le crédit, ils ont capitalisé sur leurs chances. Nous n’avons jamais été capables de garder notre momentum. [On a beaucoup tiré de l’arrière] et ça devient taxant, même si j’ai trouvé que c’est là qu’on jouait notre meilleur hockey, parce qu’on jouait sans pression
, a lancé l’entraîneur des Olympiques Louis Robitaille.
Il ne nous manquait pas grand-chose. En prolongation, c’est des revirements et des détails. C’est une question de circonstances.

Le capitaine des Olympiques Olivier Nadeau
Photo : Dominic Charette / Olympiques de Gatineau
Nos revirements nous ont coûté vraiment cher dans les quatre matchs. Personne n’aurait été surpris si on avait volé la série. Les remparts étaient dus, les dieux du hockey étaient avec eux. Il faut leur lever notre chapeau pour nous avoir battus
, a renchéri Olivier Nadeau.
Des Remparts plus matures et motivés par les prédictions
Les joueurs des Remparts n’ont pas caché après la rencontre qu’ils ont été motivés par les prédictions des journalistes qui favorisaient presque tous les Olympiques avant la série.
De se faire dire qu’on était la moins bonne équipe des quatre [finalistes] alors qu’on avait terminé au 1er rang de la Ligue ça nous a donné un coup. Ça nous a vraiment motivés
, a précisé Nathan Gaucher. Je pense pas qu’on va parier contre nous pour la finale.
Ç’a peut-être joué un rôle, je ne sais pas. Mais, il faut jouer au hockey et on a affronté une équipe très bien bâtie. Tu m’aurais dit qu’on gagnerait en quatre matchs avant la série et je ne t’aurais jamais cru
, a précisé Patrick Roy.

Louis Robitaille et Patrick Roy se sont fait l'accolade après la victoire des Remparts.
Photo : Dominic Charette / Olympiques de Gatineau
Les Olympiques n’étaient peut-être pas encore prêts à gagner ces grosses séries de fin d’année. L’équipe a reconnu que le manque d’adversité en fin de saison alors que la formation a remporté 21 matchs de suite a pu influencer le parcours des joueurs.
[Les Remparts] ont appris à jouer de la bonne manière dans l’adversité. Ils nous ont mis beaucoup de pression. Quand on avait l’avantage, on n'allait pas chercher le killer goal, le deuxième ou le troisième. Ça beaucoup été par séquences
, a souligné Louis Robitaille.
C’est une équipe rapide en relance et ça nous a surpris quelques fois dans la série. Cette saison a été incroyable avec les partisans, l’ambiance et nos expériences. C’est une année marquante
, a mentionné Tristan Luneau qui veut mettre ces moments dans ses bagages.
Les Remparts eux, profiteront de quelques jours de congé avant d’entamer la mission ultime, remporter le trophée Gilles-Courteau.
On a atteint l'objectif de la finale, mais le travail n’est pas fini. On a prouvé qu’on est une bonne équipe et qu’on a notre place. Il reste quatre matchs à gagner.
C’est une porte ouverte et tout le monde doit la prendre. Chaque jeune voudrait avoir cette chance. Il faudra se mettre dedans et bien se préparer. Peu importe qui on va affronter, on va se concentrer sur nous
, a réagi le gardien William Rousseau.
Les Remparts feront face au gagnant du duel entre les Mooseheads de Halifax et le Phoenix de Sherbrooke et sont assurés de commencer la série au Centre Vidéotron de Québec.