Le danseur Guillaume Côté à «Révolution»: une étoile pour la grande finale
Le danseur étoile du Ballet national du Canada Guillaume Côté est l’invité de la grande finale de «Révolution», ce dimanche. Natif du Lac-Saint-Jean, il est considéré comme le meilleur danseur classique de l’histoire canadienne, lui qui a eu la chance de pouvoir briller sur les plus grandes scènes du monde.
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Avant même que «Révolution» soit en ondes, Guillaume Côté a été contacté par la production pour discuter du concept. «Ils ont fait beaucoup de recherches et je pense qu’ils voulaient qu’il y ait comme un consensus dans le milieu, a-t-il expliqué en entrevue. Je suis venu à Montréal pour une rencontre et j’ai trouvé très intéressant ce qu’ils voulaient faire. Mettre de la danse en [heure de grande écoute] à la télé, il n’y a rien de plus excitant.»
Quatre ans plus tard, il a été invité à créer un solo qu’il va danser durant la finale. «L’ambiance sur le tournage était vraiment le "fun" et je voulais être une présence, pas juste de passage. Je reste donc tout au long de la soirée pour parler avec les compétiteurs et essayer de les inspirer. J’ai adoré voir les émotions qu’ils transmettent à travers leurs performances. Ils se donnent à fond, et ils ont vraiment tout investi durant la saison pour perfectionner leurs séquences. C’est magnifique.»
Un rôle important
Guillaume Côté est aussi directeur artistique du Festival des Arts de Saint-Sauveur, qui met la danse en avant sous toutes ses formes. «On ne s’est pas mis dans une boîte, on présente de la danse en général, du mouvement. On peut aussi bien programmer de la claquette, du jazz, du ballroom, du contemporain, des galas de ballet classique, ou même des "battle" de hip-hop. Il y a quelque chose de fantastique dans tout, que ce soit du flamenco ou autres. Mon message, comme celui de l’émission, est de sortir du snobisme des milieux classique ou contemporain. Il faut parler de fusion, de diversité, de multiculturalisme... On doit être le reflet de la société.»
Il reconnaît même que «Révolution» a permis, dans une certaine mesure, de rajeunir la clientèle des spectacles de danse, qui est un art moins grand public que la musique, par exemple.
Projets
En plus de commencer la création d’une nouvelle production avec sa compagnie, Côté Danse, conjointement avec Robert Lepage et Ex-Machina, Guillaume Côté va prochainement danser, pour la dernière fois, le rôle du prince dans «The Nutcraker», avec le Ballet national du Canada, à Toronto.
«Je danse dans cette production depuis l’âge de 10 ans. J’ai commencé à jouer le prince à 19 ans, j’en ai maintenant 41. Et cette année, ma petite fille va aussi faire partie du spectacle.» Le danseur et chorégraphe confie qu’il a envie de danser d’autres rôles du répertoire qui sont tout aussi intéressants et qui lui correspondent davantage.