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[PHOTOS] Match de la LNH au lac Tahoe: Dame Nature gâche le «retour» des Nordiques

En raison de la piètre qualité de la glace, le match Avalanche-Golden Knights a dû être conclu au petit matin

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Un décor de rêve pour la présentation d’un match en plein air à lac Tahoe. Mais Dame nature est venue gâcher la journée. Photo AFP


Une patinoire extérieure installée dans un panorama féerique au lac Tahoe avec, en prime, un soleil de plomb : toutes les conditions semblaient réunies pour le retour des Nordiques, l’instant d’un match. Mais ça, c’était sur papier.

• À lire aussi: Match au lac Tahoe: retour en enfance pour les Bruins

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Des préposés à la patinoire se sont empressés d’installer des toiles protectrices sur la patinoire après la première période. Photo AFP

Après une période entre l’Avalanche du Colorado – habillée aux couleurs des Fleurdelisés – et les Golden Knights de Vegas sur la patinoire extérieure du Edgewood Tahoe Resort à Stateline, aux abords du lac Tahoe, la LNH a été dans l’obligation de mettre la rencontre sur pause en raison de la piètre qualité de la glace.

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Le mercure indiquait -3 °C, mais les rayons du soleil compliquaient grandement la tâche des joueurs qui, surtout en fin de première période, semblaient particulièrement dérangés par les nombreuses fissures dans la glace.

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Photo AFP

Une fois la première période terminée, avec l’Avalanche en avant 1 à 0, la LNH a pris la décision de prolonger l’entracte afin de s’assurer qu’il était sécuritaire pour les joueurs de reprendre l’action.

UNE PREMIÈRE

Après une pause de près 90 minutes, le commissaire Gary Bettman a finalement annoncé au micro du réseau NBC que la rencontre était repoussée et que les deux dernières périodes seraient disputées à partir de minuit, heure de l’Est (21 h au lac Tahoe).

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Photo AFP

«On a fait plus de 30 matchs et on n’a jamais eu ce genre de problème. On a joué dans la pluie, on a joué dans la neige. Par contre, les rayons du soleil ont toujours été notre pire ennemi. On a déjà retardé des matchs puisque les reflets du soleil étaient trop forts sur la glace. De plus, on est à plus de 6000 pieds d’altitude alors ça n’a pas aidé. Malgré les bonnes intentions de tout le monde, on pense qu’on prend la bonne décision», a-t-il mentionné.

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Photo AFP

Selon le règlement de la LNH, il aurait fallu avoir disputé au moins deux périodes pour que le match compte au classement.

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Photo AFP

D’ailleurs, dès que le premier entracte a été prolongé, la LNH a annoncé que la rencontre entre les Flyers de Philadelphie et les Bruins de Boston au lac Tahoe serait disputée à 19 h 30 dimanche soir plutôt que 14 h, comme initialement prévue.

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LES NORDIQUES DE RETOUR

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Les joueurs de l’Avalanche et des Golden Knights portaient des chandails uniques pour l’occasion, samedi, celui de l’Avalanche ayant été conçu à l’image de l’ancien chandail des Nordiques de Québec. Photo AFP

Dame Nature a peut-être joué les trouble-fêtes, mais il n’en reste pas moins qu’une équipe a porté un chandail arborant le logo des Nordiques pour un match de la LNH pour la première fois depuis le départ de l’équipe en 1995.

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Samuel Girard avait été le seul marqueur en première période avant que la météo ne force la LNH à reporter le reste de la rencontre à tard en soirée. Photo AFP

Et qui de mieux qu’un Québécois pour ouvrir la marque pour l’Avalanche au logo des Nordiques ! Dès la troisième minute de jeu, Samuel Girard a dirigé un lancer à ras la glace qui a déjoué Marc-André Fleury entre les jambières. La présence du défenseur de Roberval était pourtant incertaine pour la rencontre de samedi, lui qui avait raté les deux derniers matchs de son équipe en raison du protocole de COVID-19.

Pour les amateurs d’histoire, il s’agissait du premier Québécois à marquer un but dans la LNH avec un chandail des Nordiques depuis Sylvain Lefebvre. Ce dernier avait inscrit le quatrième but des Fleurdelisés dans une victoire de 4-1 sur les Whalers de Hartford lors du dernier match de la saison régulière de 1994-1995.

Puisque la rencontre a repris au-delà de l’heure de tombée, il nous a toutefois été impossible de vous dire si Gabriel Landeskog était devenu le premier Suédois à marquer avec un chandail des Nordiques depuis Peter Forsberg le 16 mai 1995, ou Valeri Nichushkin le premier Russe à enfiler l’aiguille depuis Andrei Kovalenko le 1er mai de la même année.

Ça, c’est la faute à dame Nature.

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