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Auger-Aliassime perd en demi-finales face à Medvedev

Il va chercher la balle du coup droit en courant.

Félix Auger-Aliassime

Photo : Getty Images / TIMOTHY A. CLARY

Radio-Canada

Félix Auger-Aliassime aurait pu devenir le premier homme canadien finaliste des Internationaux des États-Unis en simple, vendredi, mais il a perdu contre Daniil Medvedev.

Le Canadien s'est incliné en trois manches de 4-6, 5-7 et 2-6 devant le 2e joueur mondial. La Russe a été irréprochable dès le début de la deuxième manche pour filer vers la victoire.

J'aurais pu mieux servir, mais ce n'était pas si mal. Jusqu'à la fin de la deuxième manche, j'ai bien joué, a indiqué Félix Auger-Aliassime après le duel.

Je me devais de jouer mon meilleur tennis, et même mieux si je voulais avoir une chance de remporter ce match. Je l'ai fait, mais pas assez longtemps.

Une citation de Félix Auger-Aliassime

Après avoir perdu la première manche 4-6 en 38 minutes, il s'est bien repris avec un bris au sixième jeu. Puis, il a obtenu deux balles de manche à 5-3, mais il n'a pas réussi à remporter la manche.

Medvedev n'a pas cédé et a finalement gagné le neuvième jeu en brisant Auger-Aliassime pour revenir à 5-4 et égaliser la marque au jeu suivant.

Il a ensuite brisé les reins et le service du Québécois par jeu blanc pour mener 6-5. Il a remporté la deuxième manche en enlevant 10 des 11 derniers échanges.

La troisième manche a montré tout le savoir-faire du Russe. Il a pris deux fois le service d'Auger-Aliassime pour porter la marque à 4-1. Le Québécois a chauffé son adversaire au sixième jeu, mais n'a pu briser à son tour.

De retour au service, Auger-Aliassime a su éviter un troisième bris malgré une 10e double faute dès le début du septième jeu, mais c'était trop peu trop tard.

Dans l'ensemble, Daniil a été un meilleur joueur.

Une citation de Félix Auger-Aliassime

Le Québécois dresse néanmoins un bilan positif de son tournoi. C'est bien d'aller un peu plus loin chaque fois. Au dernier grand chelem, j'ai perdu en quarts de finale. Là, je retournais en terrain inconnu, en demi-finale. La prochaine fois que je vais me rendre là, j'aurai l'habitude, j'aurai l'expérience.

Medvedev disputait quant à lui une demi-finale pour la troisième année de suite à New York, avec une finale perdue contre Rafael Nadal en 2019.

Le Canadien avait l’avantage d’avoir été épargné sur le plan physique au dernier tour, avec une victoire par forfait contre Carlos Alcaraz. L’Espagnol avait abandonné en raison de douleurs à la cuisse lorsque son rival menait 6-3 et 3-1. Medvedev, cela dit, avait aussi conclu tous ses matchs, sauf le dernier, en trois manches.

Il avait gagné le seul duel entre les deux hommes. Il s’était imposé 3-6, 6-4 et 7-6 (9/7) à Toronto. C’est d’ailleurs dans la Ville Reine qu’il a gagné son plus récent titre, le mois dernier.

Daniil Medvedev levant le pouce en l'air pour saluer la foule après sa victoire.

Daniil Medvedev

Photo : La Presse canadienne / John Minchillo

La dernière fois, c'était un match absolument fou. Si c'est pour être la même chose, j'espère que cette fois-ci je pourrai gagner. Mais pour l'instant, je vais savourer cette victoire en demi-finale, a-t-il mentionné après la rencontre.

Il affrontera en final Novak Djokovic, qui a défait Alexander Zverev dans l'autre demi-finale.

Auger-Aliassime estime d'ailleurs que Medvedev a toutes les chances de remporter cette rencontre ultime. Il y a encore beaucoup d'incertitudes, c'est difficile de faire une prédiction. Mais Daniil [Medvedev], sur une surface dure, est l'un des meilleurs joueurs au monde. Il peut gagner.

Un premier sacre de Medvedev en tournoi majeur, dimanche, à Flushing Meadows, priverait Djokovic dans sa quête d'un grand chelem calendaire. Le dernier joueur à avoir réalisé l’exploit au cours d’une même année est Rod Laver en 1969.

Si j'y arrive, je serai probablement quelque part dans les livres d'histoire comme ayant été celui qui ne l'a pas laissé faire, a souligné le Russe.

Mais je ne m'en soucie pas vraiment. C'est plus lui que ce scénario affecte. C'est sûr qu'il va ressentir de la pression. Mais d'un autre côté, c'est ce qui va le rendre encore meilleur dans les moments difficiles, a conclu Medvedev.

Avec les informations de Agence France-Presse

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