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Binnington, gardien numéro 1 pour le Canada aux Jeux olympiques?

Jordan Binnington, gardien pour les Blues de St. Louis
Jordan Binnington, gardien pour les Blues de St. Louis AFP


Maintenant qu’il a conclu un contrat à long terme avec son gardien Jordan Binnington chez les Blues St. Louis, le directeur général Doug Armstrong, qui occupe les mêmes fonctions pour l’équipe canadienne en vue des Jeux olympiques de 2022, devrait logiquement être tenté de lui faire confiance à Pékin. 

Appelé à commenter les négociations tenues avec Binnington, Armstrong n’a d’ailleurs pas hésité à le comparer au Suédois Jacob Markstrom, des Flames de Calgary, et à l’Américain Connor Hellebuyck, des Jets de Winnipeg, au moment de lui octroyer une entente de 36 M$ pour six ans.

«Tu dois réagir selon le marché, a d’ailleurs expliqué Armstrong, sur le site web des Blues. Markstrom a signé un contrat de six ans à 6 M$ par année et il est un bon gardien. Hellebuyck, avant la COVID, était à un peu plus de six millions... Ce contrat place Jordan Binnington dans ce groupe.»

Âgé de 27 ans, Binnington a avoué que l’argent n’était pas le seul facteur important. Il souhaitait notamment demeurer avec les Blues.

«Être avec un club compétitif était quelque chose qui comptait pour moi, a ainsi mentionné Binnington. Je ne voulais pas dévaliser la banque, tout n’est pas qu’une question d’argent. Au bout du compte, je crois que tu regardes derrière toi et tu sens ce qu’il y a dans ton coeur. Les souvenirs que tu as bâtis, le fait d’avoir compétitionné et d’avoir eu du succès, le fait d’avoir été là pour tes coéquipiers. Nous avons un bon groupe ici, et je suis excité.»

Des objectifs importants

Si la conquête de la Coupe Stanley par les Blues en 2018 aura toujours une place de choix dans le cœur de Binnington, le gardien a bon espoir de se créer de nouveaux souvenirs, que ce soit à St. Louis ou aux prochains Jeux olympiques.

«J’aime me fixer des buts à court terme, qui se transforment en objectifs plus importants, a dit Binnington, de manière générale. Pour moi, nous avons déjà construit une belle histoire à St. Louis. Je veux rendre cette ville fière, continuer de rendre ma famille fière. Je me pousse tout simplement à être le meilleur athlète et la meilleure personne possible.»

Pour les Jeux de 2022, Binnington risque de devoir lutter, entre autres, avec Carey Price, du Canadien de Montréal, Marc-André Fleury, des Golden Knights de Vegas, et possiblement Carter Hart, des Flyers de Philadelphie, pour un poste avec la formation du Canada.

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