Festival d’été de Québec: Zach Bryan en communion totale avec la foule des Plaines | JDQ
/entertainment/feq

Festival d’été de Québec: Zach Bryan en communion totale avec la foule des Plaines

L’auteur, compositeur et interprète américain a offert une énorme soirée de musique country

Festival d’été de Québec: Zach Bryan en communion totale avec la foule des Plaines
Photo Didier Debusschère


En écoutant certaines chansons un peu calmes de Zach Bryan, on se demandait si c’était pour fonctionner sur les Plaines. On a eu la réponse rapidement. Les gens connaissaient les chansons, il y avait de l’ambiance et la sonorisation était exceptionnelle. L’auteur, compositeur et interprète américain a offert une énorme soirée de musique country. Une grande soirée.

• À lire aussi: Soirée rap au FEQ: le parfait mélange des générations

«Bonsoir Québec. Mon nom est Zach Bryan», a-t-il lancé, sans fla-fla, lançant sa prestation de 90 minutes avec Open the Gate, de l’opus American Heartbreak.

Publicité

Le vétéran de la marine américaine, originaire de Oologah, en Oklahoma, était visiblement impressionné par la grandeur de la foule devant lui. 

«C’est la plus grande foule devant laquelle j’ai joué. Merci», a-t-il fait savoir après le titre Highway Boys.

Festival d’été de Québec: Zach Bryan en communion totale avec la foule des Plaines
Photo Didier Debusschère

Ce n’était pas celles, énormes, d’Imagine Dragons et des Foo Fighters, mais du monde, il y en avait sur les Plaines par cette superbe soirée de juillet.

L’artiste de 27 ans a offert son spectacle de sa tournée Burn, Burn, Burn. Les sonorités country sont présentes. La présence de violon et d’une trompette sont un petit plus dans sa musique. Lui, en tout cas, on peut l’affirmer, il fait du country et il le fait sans le camoufler derrière du rock.

Il s’agissait d’une toute première visite à Québec pour Zach Bryan. Une première fois qu’il a qualifiée de totalement folle.

Zachary Lane Bryan a dû être surpris de débarquer dans une ville francophone qui lui était inconnue et voir un public nombreux qui connaissait ses chansons. C’était impressionnant d’entendre cette foule chanter les paroles de God Speed, deuxième titre de la soirée, et celles de Condemned, de son opus DeAnn, d’Oklahoma Smokeshow, du EP Summertime Blues, et de Late July.

«On ne vous mérite pas du tout», a-t-il lancé, remerciant le public, entre chaque chanson, avec une sincérité évidente.

Publicité

De la belle magie

Chaque fois qu’il a fait confiance à la foule pour chanter avec lui, comme sur Something in the Orange et Burn, Burn, Burn, elle a répondu avec force. De la belle magie. Il n’a pas eu besoin de caler des cannettes de bière pour aller chercher le public.

La communion entre l’artiste et le public était, à certains moments, à faire lever le poil sur les bras. 

Avec sa guitare acoustique, il livre ses chansons sans artifices. Il le fait en toute sincérité et ça fonctionne à 100%. 

Lorsqu’un des six musiciens a joué quelques notes de Parle plus bas, du film Le Parrain, sur son banjo, la foule s’est mise à scander des «Ohé, ohé, ohé!». De l’ambiance, il y en avait. Même les titres plus calmes passaient très bien. 

Festival d’été de Québec: Zach Bryan en communion totale avec la foule des Plaines
Photo Didier Debusschère

Le batteur Steve Clark, qui portait la salopette, a chanté la majorité des paroles des chansons, même s’il n’avait pas de micro. Une communion, on disait. 

«La musique est la plus belle chose dans le monde et c’est ce qui nous réunit ce soir. Vous avez attendu ici dans la chaleur. Je vous lève mon verre», a lancé le chanteur-guitariste, dont le chandail aux manches coupées montrait les tatouages sur ses bras.

Festival d’été de Québec: Zach Bryan en communion totale avec la foule des Plaines
Photo Didier Debusschère

À la fin de la prestation, après quelques gouttes de pluie, durant Revival offert en rappel, Zach Bryan a présenté ses sept musiciens et il a fait un plongeon dans la foule pour une très courte séance de crowd surfing. Oui, une énorme et folle soirée.  

Publicité

Tenille Townes

Avant l’arrivée de la vedette de la soirée, la Canadienne Tenille Townes a offert une énergique prestation de presque une heure.

L’auteure, compositrice et interprète de 29 ans et ses quatre musiciens ont livré une bonne dose de rock avec de petites teintes de country. C’était, somme toute, pas mal plus rock que country. 

Une prestation bien dosée où elle a réussi à attirer l’attention des gens sur les Plaines.

L’artiste à la longue tignasse ébouriffée originaire de Grande Prairie, en Alberta, a judicieusement inséré quelques reprises à travers sa prestation. Il y a eu Ironic, d’Alanis Morissette, I’m The Only One, de Melissa Etheridge, et Come Together, des Beatles, avec un public qui a chanté le «Over Me» du refrain. On a même cru entendre quelques mesures de Baba O’Riley des Who à la fin de Girl Who Didn’t Care.

Elle a offert un beau moment lorsqu’elle a dédié Jersey On The Wall (I’m Just Asking) aux gens qui ont perdu quelqu’un. Une chanson qu’elle a écrite après avoir appris, lors d’un spectacle dans une école secondaire du Nouveau-Brunswick, qu’un accident de la route avait provoqué la mort d’une conductrice de 17 ans, qui était la vedette de l’équipe de basketball.

«Vous êtes beaux. Merci! On a déjà hâte de revenir et de voir le show de Zach Bryan avec vous», a-t-elle lancé, avant de terminer sa prestation par de gros accords de guitare. Tenille Townes offrira, demain, un pop-up dans un lieu tenu secret.

Publicité


Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.

Publicité

Publicité

La Une. La nouvelle infolettre du Journal. Matin. Midi. Soir.

Inscrivez-vous pour ne rien manquer de l’actualité
Inscrivez-vous