Vous pouvez ajouter le nom d'André Tourigny à la liste des gens qui sont épatés par le jeu de Kaiden Guhle depuis le début de la saison.
En entrevue avec Jean-Charles Lajoie, mardi, celui qui a connu Guhle avec Équipe Canada junior a livré tout un témoignage en faveur de son ancien protégé.
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«Dans les 15 prochaines années, personne à Montréal n'aura plus de temps de glace que Kaiden Guhle. C'est un gars qui est fort physiquement, qui frappe dur et qui patine comme le vent. Il fait la passe à la bonne place et au bon moment. C'est le genre de gars que tu es déçu de voir qu'il vient (faire une changement au banc). Tu voudrais que ce soit comme au Nintendo et qu'il reste sur la glace tout le temps.»
Si l'entraîneur-chef des Coyotes de l'Arizona n'a pas caché pas son admiration envers Guhle, il tenait également à lancer un appel au calme concernant Juraj Slafkovsky.
«C'est la même affaire que pour Guhle. Guhle, vous avez attendu trois ans. Slafkovsky, vous allez voir qu'il va être bon dans trois ans. Si Guhle avait joué dans la LNH, il y a trois ans, c'est évident qu'il ne serait pas comme il est aujourd'hui. C'est un processus, apprendre son métier. C'est un style différent qu'en Europe. C'est beaucoup de choses à apprendre et vivre avec la pression d'être le premier choix à Montréal. Il n'a pas besoin de faire gagner les Canadiens, cette année.»
Un processus avec les Coyotes
En ce qui concerne son équipe, Tourigny estime que le temps des expériences est terminé et que les résultats commencent à venir. Les Coyotes ont d'ailleurs causé la surprise en l'emportant contre les Maple Leafs, lundi, à Toronto.
«On a beaucoup de jeunes joueurs et beaucoup de nouveaux joueurs. On a essayé plusieurs choses pendant le camp. Il y a des matchs qu'on aurait pu gagner et qu'on n'a pas gagné et là ça fait boule de neige. Hier, on a trouvé une façon de gagner. Eux, ils ont trouvé une façon de perdre. C'est un pas dans la bonne direction.»
Même si les Coyotes sont en reconstruction, le Québécois croit fermement qu'ils n'arriveront jamais à devenir une équipe gagnante s'ils ne font pas les choses de la bonne façon.
«Ce qui est important, c'est de garder une attitude de championnat. Ce qu'on fait aujourd'hui, on ferait la même chose si on avait un club qui aspirait aux grands honneurs. On veut vraiment jouer, s'entraîner, se préparer et compétitionner de la bonne façon. On veut prendre des bonnes décisions avec ou sans la rondelle. Notre façon de jouer ne doit pas être différente que celle des grosses équipes.»
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.