En marge du lancement de son nouvel album et de sa biographie, la chanteuse Ginette Reno s’est livrée sans filtre dimanche soir, en entrevue avec Paul Arcand, sur les ondes de TVA.
L’artiste, qui fêtera ses 77 ans le 28 avril, a raconté des épisodes sombres de sa jeunesse marquée par la violence et l’alcoolisme de son père.
«Mon père était alcoolique, dont il avait toutes les caractéristiques d’un alcoolique. Il pouvait mentir, il aimait beaucoup les femmes. C’était un homme qui était très aux femmes. Quelques fois, il était très violent», explique l’artiste.
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Néanmoins, Ginette Reno décrit son père comme un homme «bon» et aimant qui avait beaucoup d’humour
«C’est celui dont j’ai senti le plus d’amour dans tous les êtres que j’ai eus dans ma vie», mentionne-t-elle.
«Mon père m’a frappée, mais il me frappait peut-être moins fort, mais il m’a frappée. J’ai eu de bonnes volées», ajoute l’artiste.
Parmi ces épisodes de violence, Mme Reno évoque un incident qui s’est produit alors qu’elle était âgée d’environ 10 ans. À l’époque, elle distribuait les journaux dans le quartier et avait décidé d’emprunter la voiture-jouet d’un voisin pour lui alléger la tâche.
Bien qu’elle assure avoir rapporté la voiture à son propriétaire une fois sa tournée terminée, sa mère a affirmé à son père que la jeune Ginette avait volé le véhicule jouet.
«Cette fois-là, j’ai eu trois coups de ‘’strap’’, de sa ceinture», raconte la chanteuse, qui précise que chaque fois qu’elle niait avoir volé, elle recevait un coup de plus.
Bien qu’elle affirme s’être «endurcie avec le temps», Ginette Reno admet que cette violence a laissé des séquelles.
«Il y avait beaucoup de violence à la maison, donc je suis devenu un être terrifié. Aujourd’hui, je ne peux plus endurer, je ne peux même pas voir un film avec de la violence», clame l’artiste.
Pour voir l’extrait complet de l’entrevue, visionnez la vidéo ci-haut.
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