Marilyn Ouellet et André Duncan supportent les grévistes du Maxi de Lac-Mégantic

Les employés du Maxi de Lac-Mégantic sont en grève depuis le 22 juillet. 

La candidate solidaire, Marilyn Ouellet et le candidat péquiste, André Duncan, dans la circonscription de Mégantic, se rallient derrière les travailleurs du Maxi de Lac-Mégantic en grève depuis le 22 juillet.


Les deux candidats ont rendu visite aux grévistes à l’occasion de la fête du Travail lundi. «C’est préoccupant de savoir que ces salariés gagnent moins que d’autres succursales de la chaine», mentionne Mme Ouellet. Il s’agissait de sa deuxième visite sur place. 

La grève générale illimitée a été déclenchée après que les 70 salariés du Syndicat des salariés de marchés d’alimentation de la MRC du Granit (CSD) du Maxi de Lac-Mégantic aient refusé l’offre finale de l’employeur à 95%. 

«Ça fait cinq ou six fois que j’y vais. La communauté est derrière les employés du Maxi. On comprend leur situation. Je trouve ça admirable de la part de ces gens-là qu’ils se tiennent debout. [...] Ce n’est pas juste les employés qui sont pris en otage, c’est vraiment la communauté au complet», note André Duncan. 

Les salariés du Maxi de Lac-Mégantic gagnent entre 14,48$ et 16,31$ de l’heure, ce qui représenterait un retard salarial par rapport à d’autres succursales de la chaine. «Le salaire qui est offert actuellement par l’employeur aux travailleurs du Maxi est complètement indécent», note la candidate solidaire. 

Un salaire minimum «décent et viable» s’élève à 18$ de l’heure, selon Québec solidaire. «Ce qui est encore plus préoccupant c’est de voir que malgré la crise du coût de la vie, la CAQ maintient des gens dans la précarité avec un salaire minimum en bas de 15$ de l’heure. Cette situation participe à appauvrir plus particulièrement des femmes et des familles de notre région», évoque Marilyn Ouellet.

«Je ressens beaucoup de mauvaise foi de la part de Loblaws dans leurs négociations», évoque le candidat du PQ en parlant notamment de l’offre patronale qui a été déposée aux travailleurs.

Notons que le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, souhaite que les quelque 200 000 travailleurs actuellement au salaire minimum au Québec puissent toucher un taux horaire d’au moins 18$ de l’heure après trois ans de gouvernement péquiste.